EBOOK ENFIN DISPONIBLE !
Ça y est, le livre POSER DES QUESTIONS POUR GAGNER ENSEMBLE écrit par Philippe Cosson est enfin disponible au format ebook sur Amazon.
Avec ce manuel vous allez découvrir ou redécouvrir toute la puissance d’un questionnement efficace. Comment s’appuyer sur des questions choisies pour donner confiance ? Avec quel enchainement de questions obtenir l’engagement de tous pour trouver une solution ? Sur quels nouveaux modèles s’appuyer pour faire émerger une vision innovante ? En quoi et comment vos questions vont-elles permettre une meilleure maitrise des situations rencontrées ?
En s’appuyant sur des principes simples et une multitude d’anecdotes, Philippe Cosson partage trente années de pratique de l’art du questionnement en toutes situations. Et comme beaucoup de lecteurs, c’est sans doute un manuel que vous aurez envie d’annoter et de compléter pour le mettre à votre main.
Extrait de la préface par Edouard Stacke :
« L’invitation de Philippe Cosson, dans cet ouvrage précieux de méthodologie, est de s’accorder le temps d’interroger largement les réalités et les obstacles rencontrés, de prendre le temps de chaque étape, de la réflexion approfondie, en documentant l’inventaire, du processus de décision et du passage à l’action, avec une vision d’ensemble de la manière de mettre en œuvre et de réussir. »
Dans cet ouvrage, vous découvrirez 4 fondamentaux pour se poser les bonnes questions, 12 modèles illustrés et plus de 200 questions.
Alors n’attendez plus, allez télécharger votre propre copie de ce condensé pratique pour un questionnement efficace !
Extrait du livre:
« Pourquoi lire ce manuel sur la pratique du questionnement ?
Je suis un partisan de l’efficacité et de l’économie de moyens, rien ne m’exaspère plus que les projets inaboutis ou les gaspillages de toutes sortes qui conduisent inévitablement à la déception. Je garde toujours en mémoire la devise de la course d’orientation :
« Il vaut mieux marcher dans la bonne direction que courir dans la mauvaise ».
Observons donc en quoi il est important de réintroduire le questionnement pour gagner du temps et éviter le gâchis des ressources.
Aujourd’hui malgré la frénésie d’investissement dans les dispositifs sophistiqués de gestion et de planification intégrés, où dans les gadgets digitaux de l’innovation managériale, chacun d’entre-nous peut constater un énorme gâchis. On perd un temps infini dans les queues et les bouchons, les montagnes de déchets insultent notre environnement et le gaspillage d’énergie met en péril notre écosystème. Et ce qui est observable à l’échelle de la planète l’est aussi dans la plupart des organisations. Plus les systèmes mis en place sont susceptibles d’être vertueux, plus les ressources sont censées être optimisées et plus j’observe le choix de solutions hyper coûteuses quand elles sont mesurées à l’aune du bon sens.
En quoi la faiblesse du questionnement peut-il expliquer ce manque de discernement et cette gabegie collective ?
En ce qui concerne la performance de l’entreprise, les managers qui pratiquent de moins en moins le questionnement conduisent à un fonctionnement trop réactif de leur organisation. Sans questionnement, l’organisation réagit trop à la sollicitation externe ce qui conduit à une perte importante. Ce mécanisme a été très bien décrit dans les années 80 par le Stanford Research Institute dans son modèle TECHNOLOGY PUSH – MARKET PULL. Ce modèle explicite le succès du fonctionnement de la Silicon Valley dans un environnement d’innovation technologique et de mondialisation (cf. page 72). Dans cet environnement précurseur de notre société digitalisée, si l’organisation se laisse happer par le PULL (répondre à la demande), les marges diminuent. En revanche si elle pratique trop le PUSH (provoquer la demande) ses parts de marché diminuent. Sur un plan stratégique, il s’agit donc de retrouver l’équilibre entre PULL et PUSH, entre le coup droit et le revers ! Quand les managers cessent de poser des questions, ils installent leurs équipes dans le réflexe PULL, celles-ci en viennent à subir la demande en permanence. Leur priorité est donnée au « travail » réactif qui consiste à apporter rapidement des solutions simples et visibles aux urgences des clients internes ou externes. Ils ne voient plus la vision d’ensemble, la « big picture », et multiplient les adaptations en perdant les bénéfices des choix cohérents. Et cette dérive explique en quoi l’abandon du questionnement par les managers conduit inévitablement à une organisation trop réactive avec des marges opérationnelles qui diminuent. »